Après un premier Plan de Sauvegarde de l’Emploi qui a abouti à 113 départs au lieu des 105 initialement prévus - il y a eu plus de volontaire au départ que de suppression de postes-, la direction annonçait, un an plus tard, sa volonté de supprimer de nouveau 99 postes, dans le cadre d’une réorganisation de l’ensemble de l’établissement.
L’expertise a mis en lumière les conséquences sur les conditions de travail des salariés restés dans l’entreprise à la suite du premier PSE :
- L’augmentation excessive de la charge de travail notamment due à la non-redistribution des tâches suite au 1er PSE ;
- l’absence de prise en compte des métiers et du travail réel dans la nouvelle organisation en raison d’une non-définition claire des finalités, missions et effectifs de chaque nouvelle entité projetées ;
- une conduite de projet et une communication carencielles induisant des effets délétères sur la santé des salariés : incertitude sur l’avenir, défiance vis-à-vis de l’institution, repli sur soi, attitude de retrait, etc. ;
- la réduction des effectifs RH alors que la période nécessitait une présence plus importante, fragilisant les perspectives de stabilisation de la situation.
À la suite du travail réalisé par les instances représentatives du personnel, le 2ème PSE a été retiré par la direction.